ven. Mai 17th, 2024

Actualite : Pollution de l’air: de gros risques pour l’afrique

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Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue) et la Coalition pour le climat et l’air pur (CCAC), sont à pied d’œuvre dans l’évaluation de la pollution de l’air et des changements climatiques sur le continent africain. Les travaux de cette évaluation ont été lancés le 7 septembre 2020, à l’occasion de la toute première édition de la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus. Ils visent à produire des données chiffrées, exactes et rapides, nécessaires à l’amélioration de la réponse aux effets néfastes des changements climatiques et de la pollution de l’air sur l’environnement, la santé humaine et les conditions de vie.

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L’Afrique ne produit qu’environ 4 % de la pollution atmosphérique mondiale, et pourtant le phénomène s’avère être un véritable tueur invisible sur le continent. Selon le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, en 2016 sur le continent africain, environ 980 000 décès ont été causés par la pollution de l’air provoque des cancers, des accidents vasculaires cérébraux et des maladies cardiaques et pulmonaires. L’Unicef rapporte qu’avant son cinquième anniversaire, chaque enfant d’Afrique subsaharienne est exposé à des niveaux dangereux de pollution atmosphérique. Une situation qui selon l’OMS, serait due au fait que 98 % des villes des pays à revenu faible ou intermédiaire de plus de 100 000 habitants ne respectent pas les directives sur la qualité de l’air (10 micromètres par mètre cube). Alors que dans les pays à revenu élevé, ce pourcentage tombe à 56 %.

C’est dans ce contexte qu’interviennent les travaux sur l’évaluation de la pollution de l’air et des changements climatiques en Afrique, lancés le 7 septembre 2020 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue), en collaboration avec la Coalition pour le climat et l’air pur (CCAC). « Cette évaluation permettra de produire des informations exactes et rapides afin de renforcer la réponse aux effets néfastes des changements climatiques et de la pollution de l’air sur l’environnement, la santé humaine et les conditions de vie », indique Juliette Biao Koudenoukpo, directrice et représentante régionale du bureau Afrique du Pnue.

Sb

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