Fédération mondiale des sociétés de neurochirurgie : le Dr Ignatius N Esene reconduit à la présidence du Forum des jeunes neurochirurgiens.
L’actuel secrétaire général de l’association continentale des sociétés africaines de neurochirurgie, secrétaire général de la société camerounaise de neurochirurgie a été porté à la tête de cette prestigieuse organisation professionnelle pour un deuxième mandat en décembre dernier, confirmant ainsi l’approbation par ses paires des bons points engrangés au cours de son premier mandat placé sous le signe du rayonnement de ce forum et le renforcement des compétences et des capacités chirurgicales des adhérents.
Passionné de la neurochirurgie, le Dr Ignatius N Esene aujourd’hui, est l’une des figures importantes de la Neurochirurgie au Cameroun, et en Afrique doté de plusieurs années d’expérience.
Dans son souci de vulgariser et de développer la neurochirurgie dans les régions du monde où cette spécialité ne l’est pas encore notamment en Afrique subsaharienne où l’activité est marginale, le Dr Ignatius N Esene D’origine camerounaise maître de conférences en neurochirurgie à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Bamenda, l’actuel secrétaire général de l’association continentale des sociétés africaines de neurochirurgie mais également secrétaire général de la société camerounaise de neurochirurgie a été porté par ses pairs à la tête de cette organisation professionnelle à l’issu d’un Congrès mondial de neurochirurgie qui s’est tenu en décembre 2023 au Cap, pour un deuxième mandat consécutif placé sous le signe du renforcement des capacités des acteurs.
En effet, les activités au cours du premier mandat étaient conformes à la mission du forum, à savoir : Agir en tant que défenseur et intermédiaire pour développer les connaissances, les compétences chirurgicales, les capacités de recherche et les opportunités de carrière des jeunes neurochirurgiens dans le monde entier. Dans un contexte où l’Afrique subsaharienne compte près de 40 pays mais pourtant certains de ces pays ne disposent pas d’un seul neurochirurgien. Quelques-uns en dénombrent entre un et cinq, le nombre de dix neurochirurgiens par pays reste une exception.
Pour renverser la tendance et aguerrir davantage les jeunes neurochirurgiens qui ont embrassé le métier, le Dr Ignatius N Esene a organisé des dizaines de cours de formation continue dans le monde entier. L’étude du cerveau étant un véritable défi. En collaboration avec Up Surgeon plus de 45 cours de neurostimulation ont également été organisées dans les pays en développement. Sans oublier plus de 10 cours de renforcement des capacités de recherche dans le monde entier où La production de recherche dans des pays en développement est très faible.
Le second mandat quant à lui sera placé sous le signe des grandes réalisations. Il sera question de concrétiser les activités en traduisant les résultats par l’analyse de la situation sous les auspices d’une politique inclusive et globale. Pour cela, la mise en place d’un programme visant à encourager les médecins, et en particulier les femmes, à se spécialiser dans les neurosciences sera mis sur pied ainsi que le renforcement des projets en cours par une formation continue et le renforcement des capacités de recherche. Un mentorat mondial sera également mis en place pour aider les jeunes neurochirurgiens à tracer des parcours professionnels réussis. Dr Ignatius Esene, le natif de la région du nord-ouest aujourd’hui, l’une des figures importantes de la Neurochirurgie au Cameroun, est doté de plusieurs années d’expérience. Il a développé un intérêt particulier pour la prise en charge de ses patients. Rappelons que Le chirurgien du cerveau consultant, Actuel secrétaire général de l’Association continentale des sociétés africaines de neurochirurgie, secrétaire général de la Société camerounaise de neurochirurgie et rédacteur en chef adjoint du Journal of Global Neurosurgery, a précédemment occupé le poste de coprésident (2018-2021) et est président du Forum depuis 2021. Ce qui explique Les bons points des Neurochirurgiens Camerounais. Enfin, la collaboration avec des programmes de santé mondiaux sera de mise, afin d’aider les jeunes neurochirurgiens à s’équiper et de faciliter les programmes d’échange (bourses).
J . NDJOCK