Bankim: certains quartiers de la ville désormais arrosés d’eau
Au moment où le choléra, le Covid 19, le paludisme font des ravages au Cameroun et que des acteurs de la santé sensibilisent sur la propreté de l’environnement, le lavage des mains, la consommation d’une eau propre et saine, il était temps pour la Camwater d’étendre la distribution de l’eau dans l’Adamaoua.
Au moment où le choléra, le Covid 19, le paludisme font des ravages au Cameroun et que des acteurs de la santé sensibilisent sur la propreté de l’environnement, le lavage des mains, la consommation d’une eau propre et saine, il était temps pour la Camwater d’étendre la distribution de l’eau dans l’Adamaoua.
Bankim, en effet, fait partie des 14 centres sélectionnés par la société en charge de la distribution de l’eau Cameroun, pour les travaux de réhabilitation. Ces travaux ont donné l’occasion de réfectionner les installations et surtout de renforcer le matériel de transport de l’eau pour la ville.
D’après Dominique Mbaya, chef de centre Camwater, il s’est agi d’un «projet lancé depuis 2013 et qui a vu le jour en 2014. L’Aspac international est arrivée dans la ville de Bankim en 2015 pour reprendre les installations vétustes de l’ancienne Snec. Le travail a consisté à revoir la connexion du fleuve à l’usine, à remplacer les anciennes pompes de petit gabarit par les grandes pompes pour la production de l’eau. Les premières pompes avaient un refoulement de 14m3 heure. Elles ont été remplacées par les grandes pompes d’une capacité de refoulement de 25m3 heure qui peuvent fonctionner de façon alternative».
De plus, 7 km séparent le fleuve Mbam et la ville. Or, il y avait juste 2,5 km de réseau. A ce jour, apprend-t-on, grâce aux travaux, 5,5 km ont été rajoutés, ce qui fait près de 9 km de réseau. Voilà qui a permis à certains quartiers qui ne l’étaient pas, d’être à présent approvisionnés en eau.
Glwadis Mbenda