Telle est l’une des principales recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) aux hommes et femmes de médias.
«Vous devez vous abstenir d’alimenter la rumeur et la désinformation. Dans votre communication, vous devez sensibiliser les populations dans le sens de ne pas avoir peur et de rester confiant car cela permet de réduire les risques de propagation même en milieu hospitalier. Les journalistes doivent également prendre en compte les croyances dans les pratiques. Ce qui renvoie à un engagement communautaire par le biais de la communication publique», a laissé entendre Romance Nguelle, communicatrice sur les risques et engagements communautaires de l’Oms.
Cette dernière s’est adressé aux hommes et femmes de médias, membres de l’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la Santé, section du Littoral (AJC-ProSanté Littoral). C’était au cours d’un séminaire de formation mercredi le 29 avril 2020 à Douala.
Pour la circonstance, les journalistes ont pris connaissance des généralités de la pandémie au Covid-19 et ont acquis des rudiments pour une meilleure communication sur les risques. Selon Romance Nguelle: «nous sommes en situation d’urgence. C’est pourquoi l’Oms s’approche de vous journalistes qui travaillez sur des questions de santé, afin de mieux véhiculer les messages. L’Oms met l’accent sur la communication sur les risques car c’est le coeur de la réponse d’une urgence».
L’interlocutrice note que la communication des risques fait référence à un échange d’informations en temps réels de conseils, d’opinions entre les experts, les officiels et la population qui fait face à une menace de santé. C’est avec satisfecit que l’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la Santé, section du Littoral (AJC-ProSanté Littoral) a pris des notes pour une amélioration optimale de la communication au sein des médias représentés.
Linda Mbiapa