sam. Fév 8th, 2025

Résurgence de la variole du singe : L’OMS lance une alerte maximale

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Avec plus de 14 000 cas de Mpox et 524 décès déjà enregistrés en RDC cette année, doublé de nouveaux cas détectés dans des pays non touchés par le passé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’urgence sanitaire mondiale pour l’épidémie de variole du singe.

Par Junior AYISSI

Encore connue sous le nom de MPOX, c’est la deuxième fois en trois ans que l’OMS désigne cette épidémie comme une urgence de santé publique. La menace semble plus mortelle cette fois, selon l’OMS. Depuis le début de l’année, le Congo a recensé à lui seul plus de 14 000 cas de Mpox et524 décès. Les personnes les plus exposées sont les femmes et les enfants de moins de 15 ans.

La souche que surveille l’OMS, découverte en septembre 2023 en RD Congo, est néanmoins plus transmissible que les autres. « La détection et la propagation rapide d’un nouveau cas de Mpox dans l’Est de la RDC, sa détection dans les pays voisins qui n’avaient pas signalé auparavant de Mpox, et le potentiel de propagation supplémentaire en Afrique et au-delà sont très inquiétants », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

L’épidémie s’est propagée dans 13 pays d’Afrique, dont quelques-uns qui n’avaient jamais signalé de cas de MPOX auparavant. Mardi, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont déclaré une « urgence de santé publique de sécurité continentale », la première fois que l’organisation prend cette mesure depuis que l’Union africaine lui a accordé le pouvoir de le faire l’année dernière.

En juillet 2022, la variole du singe avait touché près de 100 000 personnes, principalement des hommes homosexuels et bisexuels, dans 116 pays et avait fait environ 200 morts.

Symptômes

Cette maladie virale se manifeste par de la fièvre, de la toux, des maux de tête et des éruptions cutanées.

Le virus Mpox du même nom a été isolé pour la première fois en 1958, au sein d’une colonie de singes à Copenhague, au Danemark. Ces singes présentaient des lésions cutanées qui évoquaient la variole humaine. D’où le nom de variole du singe, attribué à cette maladie.

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