Vaccination : l’ ACAFEM sensibilise
Quelques jours après la célébration de la semaine Africaine de la vaccination, l’association Camerounaise des femmes médecins en partenariat avec l’UNICEF a organisé le 05 Mai 2022 à Yaoundé une conférence-débat sur l’adhésion massive de la population à la vaccination au Cameroun.
Par Kévin Jiega
Chaque année, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) célèbre la Semaine africaine de la vaccination au cours de la dernière semaine du mois d’avril, qui se déroule en même temps que la Semaine mondiale de la vaccination. La Semaine africaine de la vaccination donne l’occasion de souligner non seulement l’importance des vaccins dans la vie de chaque individu mais aussi la manière dont ces vaccins nous protègent . ( plus de 25 maladies sont évitables par la vaccination.)
Le thème retenu cette année, à savoir « Une longue vie pour tous » , met en lumière le potentiel que les vaccins ont de sauver la vie de tous, partout. Pourtant, des dizaines de millions de personnes en Afrique manquent encore certaines ou toutes les doses de vaccination prévues pour les protéger contre des maladies qui ont été éradiquées depuis fort longtemps . »Alors que nous nous efforçons d’accélérer les efforts de vaccination contre la COVID-19, il est primordial de ne pas ignorer le besoin urgent de renforcer les initiatives de vaccination de routine. C’est à juste titre que s’est tenu le Jeudi 05 Mai 2022 à Yaoundé une conférence débat pour sensibiliser la population à la vaccination. À l’entame de la conférence le Dr Ange Marie DIBOG pédiatre-vaccinologue a dressé l’état des lieux du cancer de l’utérus au Cameroun qu’il s’accentue par le manque d’adhésion de la population à la vaccination des enfants de 0 à 09 ans . À côté de cela le Cameroun enregistre près de 1142 cas de rougeole en 2022 contre 270 cas en 2021, au Dr Judith SEUNGUE d’ajouter : « la rougeole constitue l’une des principales causes de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne en général et en particulier au Cameroun. Ceci Parce que les parents sont réticents à la vaccination dans la mesure où tous vaccin aujourd’hui est considéré comme le comme le vaccin covid19 » , indique la cadre au programme élargi de vaccination. Le Cameroun avait été déclaré pays polio-free le 18 juin 2020 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), étant donné qu’aucun cas de la maladie n’avait été déclaré depuis plus de 5 ans dans le pays mais il faut noter que cette maladie fait partir des 25 maladies évitables par la vaccination comme l’explique le prof félicité Nguefack DONGMO , « la polio n’est p une maladie qui tue certes vraie mais elle peut causer des déformations physiques, morales et autres si nous ne faisons pas vacciner nos enfants » , lance la membre de la plateforme de lutte contre la polio au ministère de la santé publique.
Sans vaccins, les maladies évitables par la vaccination telles que le choléra, la diphtérie, le tétanos maternel et néonatal, la rougeole, la méningite, la polio, la pneumonie, la rage, le rotavirus, la rubéole, le tétanos, la typhoïde et la fièvre jaune pourraient augmenter et continuer de causer des maladies graves, une invalidité et la mort. Près de cela il faut que le personnel sanitaire soit outillé aussi . « nous sommes Rendu compte que l’excitation vaccinale est le fait de beaucoup de préjugés et d’ignorance des populations qu’ils ne connaissent pas les bénéfices des vaccinations mais parfois du personnel de santé qui selon les différents études prends ces informations également à la même Source. Donc certainement il y a des efforts à faire dans la formation du personnel. Dans la formation initiale en vaccination et celle continue avec des nouveaux vaccins mais avec la variation du calendrier vaccinale car nous avons vu aujourd’hui que pour la rougeole le Cameroun est passé à deux doses et beaucoup de personnes ne sont pas au courant. Donc a la dose de 09mois et celle de 15 mois et nous avons aussi vu que la rougeole est associé avec la roubeole. Donc en gros il y a une formation initiale et continue pour être en même de comprendre la politique vaccinale et de l’expliquer au population » , explique le prof Anne Esther NJOM NlEND, Pédiatre- neonatologiste par ailleurs présidente de l’association camerounaise des femmes médecins. En effet, la prestation continue des services de vaccination de routine malgré le transfert des ressources vers la lutte contre la pandémie de COVID-19 ces deux dernières années semble offrir un bon rapport coût-efficacité et permettra à chacun de vivre plus longtemps. Il faut aussi noter que du 13 au 16 Mai le Cameroun organise une campagne de vaccination contre la polio.