Vaccin anti-HPV : bientôt accessible à toutes les jeunes filles

Cancer du col de l’utérus, un vaccin pour réduire l’incidence de la maladie sera introduit gratuitement dès le 12 octobre prochain dans le cadre du programme élargi de vaccination (PEV) de routine au Cameroun. A Douala, les choses se précisent. Un atelier de réflexion sur l’élaboration des plans et messages d’engagement des personnalités et célébrités qui soutiennent cette cause vient de se tenir dans la capitale économique.
L’internationale Camerounaise de football féminin NCHOUT AJARA ou encore la jeune chanteuse de gospel INDIRA BABOKE, voilà entre autres les célébrités qui apportent leurs soutiens à l’introduction du vaccin anti-HPV dans le PEV dès le 12 Octobre prochain. La rencontre tenue à Douala le 1er octobre fait suite à une série organisée dans la même ville par le programme élargi de vaccination et plusieurs partenaires dont l’OMS et l’UNICEF, à l’effet de préparer efficacement cette introduction qui rencontre quelques « oppositions » depuis qu’elle est annoncée.
« Un vaccin sans danger »
C’est le principal message que tenterons de porter les « mascottes » du PEV. Depuis plusieurs semaines en effet des voix s’élèvent pour dénoncer le choix du Cameroun à vulgariser le vaccin anti-HPV en l’introduisant dans la vaccination de routine. Pour ses pourfendeurs du Gardasil (nom du vaccin qui sera administré aux jeunes filles), le produit serait dangereux pour la santé. Faux retorquent les responsables du programme élargi de vaccination et leurs partenaires : » le vaccin était présent au Cameroun depuis 2010, sauf qu’il était payant et coûteux pour les familles ». Explique Jean Claude NAPANI, chef secteur de communication et de développement au Ministère de la santé dans le cadre du programme élargi de vaccination. « Il est administré aux jeunes filles depuis cette période sans problème ».
Le Cameroun emboitera ainsi le pas à une quinzaine de pays africains qui ont déjà introduit ce vaccin dans leurs programmes de routine. Il s’agit notamment, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Sénégal, de l’Afrique du Sud pour ne citer que ceux-là. Le Rwanda avait pour sa part ouvert le bal en devenant le 1er pays africain à introduire le vaccin anti-HPV en 2011.
BYLS