dim. Jan 19th, 2025

Lutte contre le Sida : Le CNLS statue sur l’exercice 2022

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La première réunion statutaire du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) pour l’année 2022 a eu lieu le mardi 07 Juin 2022 dans la salle de fête de la croix rouge sis à Yaoundé en présence du Ministre de la Santé Publique Dr Manaouda Malachie.

Résolument engagé sur les stratégies de lutte contre le VIH et le SIDA, le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) a remobilisé à travers cette première réunion statutaire de l’exercice 2022 les acteurs et les partenaires engagés aux cotés de l’Etat du Cameroun à savoir l’OMS, l’ONU/SIDA pour des réponses toujours plus efficaces et toujours plus éclairées. « La lutte contre la stigmatisation et la discrimination doivent promouvoir l’adhésion au traitement afin de renforcer la rétention en soins des personnes sous traitement » indique le Dr Manaouda Malachie dans son mot d’ouverture. Après ce préambule il était question de faire un suivi du niveau de mise en œuvre des recommandations de la dernière réunion statutaire. 499 330 représente le nombre de personnes vivant avec le VIH au Cameroun selon le logiciel SPECTRUM. Sur ce résultat, 466 244 sont les adultes de plus de 15 ans dont 316 004 femmes et 150 240 hommes. Les enfants de moins de 15 ans constituent le faible taux d’infection avec 33 085 dont 4 024 nouvelles infections enregistrées chez les nourrissons. En matière de dépistage 3 479 989 personnes ont été dépistés en 2021 soit 64% de femmes et 25% âgés de 25 à 49 quel que soit le sexe.

En ce qui concerne le plan d’action du CNLS, Dr. Hadja Cherif Secrétaire permanent du CNLS a précisé que le Cameroun a développé des stratégies innovatrices visant l’atteinte des objectifs suivant : la réduction des nouvelles infections chez adolescents, les enfants ainsi que les populations clés et leur vulnérabilités. Pour que celles-ci se profilent, il faut que la prévention du VIH porte sur les principaux axes d’intervention à savoir : la communication pour le changement de comportements ; la promotion sur l’utilisation correcte et systématique des préservatifs ; la promotion du dépistage ainsi que le traitement ARV comme moyen de prévention du VIH.

Les échanges qui ont durées environs deux heures de temps ont permis de sortir sur une synthèse de recommandations parmi lesquelles : le renforcement de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et le travail sur des réponses sectorielles formulées par tous les acteurs du pays (santé, éducation, femmes et familles, affaires sociales, transport, tourisme, jeunesse et sport).

Rodrigue Bikele

 

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