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Journée mondiale de l’environnement : La commission des droits de l’homme du cameroun exhorte le gouvernement de sanctionner effectivement tout contrevenant en matière de collecte et de gestion efficace des déchets.

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A l’occasion donc de la 51e journée mondiale de l’environnement célébrée ce lundi 05 juin 2023, la commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) se joint au reste du monde pour la célébrer sur le thème « Solutions à la pollution plastique ».

Fidèle à la tradition, la Cameroon Human Rights Commission est préoccupée par le bien-être des populations camerounaises . Elle a publié une déclaration de 10 pages en prélude à cette journée, signée du Dr GALEGA GANA Raphael, Vice-Président de cette institution de promotion et de protection des droits de l’homme dans laquelle les efforts du Gouvernement camerounais sont salués. Ces efforts tendent à garantir un environnement sain axé sur la lutte contre les pollution notamment par l’organisation des campagnes d’hygiène et de salubrité sous forme de concours dénommé « Villes propres » à l’initiative du ministère de l’habitat et du développement urbain, l’obtention d’un financement de près de 400 millions de FCFA pour la réalisation d’une étude territoriale et de faisabilité des infrastructures de tri des déchets dans 27 villes secondaires du Cameroun.

Néanmoins, l’organisme Étatique que dirige le Pr James MOUANGUE KOBILA relève pour le déplorer la faible application du cadre légal et réglementaire de promotion et de protection de l’environnement contre les déchets au Cameroun, sachant que par déchets , l’on entend également  » des substances ou objets qu’on élimine , qu’on a l’intention d’éliminer ou qu’on est tenu d’éliminer en vertu des dispositions du droit national « . Ce cadre normatif qui comprend en l’occurrence l’article 82 de la loi-cadre N°96/12 du 05 Août 1996 relative à la gestion de l’environnement contre les déchets au Cameroun qui dispose << qu’est puni d’une amende d’un million à 5 millions de FCFA et d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 1 an ou de l’une de ces deux peines seulement, toute personne qui pollue , dégrade les sols et sous-sols, altère la qualité de l’air ou des eaux, en infractions aux dispositions de la présente loi >>.

Elle exhorte le ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et du Développement durable ainsi que le ministère de l’Habitat et du Développement urbain : d’accentuer le contrôle de la prise en compte systématique du volet de l’investissement financier dans la gestion des ordures avant tout octroi d’un permis environnemental .
En outre, la CDHC invite le ministère de la santé publique de réduire l’utilisation unique des produits plastiques jetables et d’accentuer le suivi des déchets plastiques, de leur collecte à leur élimination définitive.

La CDHC invite enfin et surtout l’ensemble de la population camerounaise à faire davantage preuve de civisme, afin de réduire au maximum l’utilisation des produits jetables à la première utilisation à travers des gestes et des actes quotidiens de nature à protéger l’environnement dans l’intérêt de tous et de chacun .

Paul Cedric Payo

Auteur de l'article

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