mer. Déc 11th, 2024

Grève du personnel médico-sanitaire: l’hôpital Jamot de Yaoundé après le CURY , le management du Directeur général décrié.

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La situation devient très tendue à Yaoundé. Après le Centre des Urgences de Yaoundé, c’est le tour de l’hôpital Jamot de Yaoundé ce 24 mai 2023, où les personnels contractuels et temporaires portent haut et fort leurs revendications sur des pancartes, à l’endroit du ministre de la santé publique. Tout en interpellant le chef de l’État Paul Biya. 

Au-delà des revendications globales propres à toutes les formations sanitaires du Cameroun, les personnels grévistes de l’hôpital Jamot de Yaoundé accusent leur Directeur général de quelques manquements relevant selon eux de sa responsabilité. Il s’agit notamment de l’absence de transparence dans les recettes de l’hôpital, l’opacité sur les calculs, la gestion et la redistribution des quote-parts au personnel, la contractualisation définitive, avec attributions des matricules aux personnels temporaires, employés depuis plusieurs années déjà dans cette formation sanitaire, entre autres.

Même si les négociations sont en cours entre le ministère de la santé publique et les principaux leaders syndicaux du secteur de la santé, les grévistes tiennent à faire entendre leurs voix tous les jours ouvrables, entre 8h et 12h, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.

Ces situations interviennent alors que le ministre de la santé publique, Dr Manaouda Malachie est à Genève pour la 76ème assemblée générale de l’organisation Mondiale de la santé.

L’intervention du ministre de la santé publique, Manaouda Malachie est fortement sollicitée. Et les très hautes instructions du Président de la République, Paul Biya, sont vivement attendues.

Tous les espoirs des grévistes reposent donc sur eux. Just wait and see.

Réactions et frustrations de quelques grévistes.

Mballa Mireille, infirmière principale

«Nous faisons 10 ans de service sans avoir 100.000 F de salaire . Je ne sais pas comment on peut faire pour vivre avec un montant comme ça quand il faut nourrir les enfants, il faut se déplacer pour aller au travail , il faut manger soi-même. On a déjà trop supporté. On veut vraiment que notre situation s’améliore. Il faut une amélioration de nos conditions de travail et de vies»

Joseph Etoundi, gent Technique 

«La situation actuelle est déplorable. Je suis agent technique médico sanitaire sorti de l’école de l’État depuis 2012 et affecté à l’hôpital Jamot depuis 2013. Nous travaillons avec tous les risques professionnels. Nous implorons le secours du président de la République. Nous touchons 30000, 50000 après 45 jours»

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