mar. Déc 10th, 2024

Cameroun : les villes de Douala et Yaoundé de plus en plus réticentes aux vaccins.

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Le constat est fait par le ministre de la santé publique en personne, Manaouda Malachie l’a révélé face à la presse ce 13 octobre.

Manaouda-Malachie
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Une rencontre au cours de laquelle le membre du gouvernement a tenu à rassurer les populations qui nourrissent désormais beaucoup d’appréhensions face à la vaccination.
Les dernières campagnes de vaccination contre la poliomyélite organisée par le ministère de la santé publique à travers le programme élargi de vaccination dans 6 des 10 régions du pays les 18 au 21 septembre et du 9 au 11 octobre dernier, n’ont pas rencontrer l’adhésion massive des populations. « … tous les indicateurs de qualité d’une campagne n’ont pas été atteints notamment le volet de la couverture vaccinale. Les raisons profondes de ces insuffisances se trouvent dans les nombreux cas de refus enregistrés pour la plupart dans les villes de Yaoundé et Douala » a indiqué le patron de la santé publique face aux médias. Une réticence manifeste face à la vaccination que le ministre explique entre autres par la survenue de la pandémie de covid19 qui aurait suscité et amplifié les rumeurs et une certaine théorie du complot et de dénie de la maladie savamment entretenue par les réseaux sociaux.
Résurgence de la rougeole
A côté de ces nombreux cas de refus observés lors des campagnes de vaccination, l’on enregistre aussi de façon générale une baisse de la fréquentation des services de vaccination du pays avec pour conséquence la résurgence des certaines maladies telle que la rougeole. A ce jour 79 districts de santé dans 8 régions du pays connaissent des épidémies de rougeole. Une situation inquiétante qui oblige le ministre de la santé publique d’en appeler à la responsabilité de tous les parents ; « il faudrait réitérer ici que si certaines maladies comme le tétanos …ont presque disparu c’est bien grâce à la vaccination …chaque parent a ainsi le devoir de faire vacciner son enfant pour le préserver des maladies et partant protéger la communauté toute entière ». Une interpellation qui vaut aussi pour toutes les réticences observées depuis l’annonce de l’introduction du vaccin contre le cancer du col de l’utérus dans le programme élargi de vaccination. A ce propos précisément Manaouda Malachie ajoute « le débat n’a aucune raison d’être lorsqu’on observe les délabrement génitaux et physiques de ce cancer évitable par la vaccination et si couteux à guérir ».
Albertine B

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