
À la date du 16 octobre 2020, le Cameroun compte officiellement 21.339 cas testés positifs au nouveau coronavirus. Depuis quelques semaines, le compteur des décès dus à la maladie affiche zero, des resultats encourageants alors que les élèves ont repris avec le chemin des salles de classe et certains centres de prise en charge dementelés. Une courbe camerounaise semblable à la courbe générale africaine en excluant les pays du Maghreb et l’Afrique du Sud.
Si la situation camerounaise et Africaine semble s’améliorer, c’est pas le cas pour le reste du globe. À ce jour, on compte pas moins de 38,5 millions de cas. Les États–Unis, le Brésil et l’Inde à eux seul comptabilisent presque 450 milles décès sur les 1,09 millions recensés. Dans ces pays, la gestion de la crise est qualifiée de catastrophique par l’OMS.
En Europe, on constate de manière inquiétante que la courbe de contamination va à la hausse. En France, 8 grandes métropoles dont Paris ou Marseille se sont vues imposées un couvre feu à partir de 21 heures. Toujours en France, les spectateurs sont desormais interdits dans les regroupements sportifs, ce qui laisse penser à un nouveau confinement.
Les neuf millions d’habitants de Londres et de sept autres zones en Angleterre ne pourront plus rencontrer amis et famille à l’intérieur (chez eux ou dans les pubs et restaurants) dès samedi. Ils peuvent toutefois se réunir à l’extérieur uniquement et par groupe de six personnes maximum, enfants inclus.
La commissaire européenne à la Santé a appelé les vingt-sept à « faire le nécessaire » pour « éviter un confinement généralisé« , au moment où le rebond de la pandémie les conduit à durcir leurs mesures.
La prochaine session du Parlement européen, du 19 au 22 octobre, se tiendra par visioconférence et non à Strasbourg, où les eurodéputés n’ont plus mis les pieds depuis sept mois.
AB