Allaitement maternel : L’impact négatif des freins de langue.
Les freins buccaux restrictifs encore appelés freins de langues touchent 35% des bébés de tous les sexes sans distinction de race. Pourtant c’est une pathologie encore mal connue et dont le déni est très fréquent. Lorsqu’un bébé est atteint d’un frein de langue cet organe reste collé au palais. Ce qui empêche au bébé de bien téter. Compte tenu de l’importance de ce sujet, VI ALLAITE et l’ASFAC ont organisé le week-end dernier un atelier de formation à Yaoundé question de lever les équivoques sur ce sujet.
Vous avez déjà certainement entendu parlé des freins de langue, sans pour autant savoir qu’ils peuvent empêcher au bébé de bien s’alimenter au lait maternel. Ce qui peut avoir un impact néfaste pour le poids du bébé et sa santé.
En effet le frein fait en sorte que la langue reste collée au palais, empêchant alors au bébé de bien prendre le sein. La langue dans ce cas n’arrive pas à bien jouer son rôle qui aide à bien prendre le sein. Parce que la génétique de sa langue ne permet pas que le sein entre bien dans la bouche du bébé. Résultat, ce n’est qu’une infime partie de lait qui va sortir du sein. Le bébé est donc dans l’incapacité de manger à sa fin. Normalement 5 à 10 minutes suffisent pour un bébé qui prend bien le sein. Mais un bébé atteint de frein de langue va mettre beaucoup plus de temps à s’alimenter au sein maternel, avec une mauvaise prise de poids, n’arrive pas à s’accrocher au sein, le hoquet tête tout le temps et pleure beaucoup, claque la langue, ce qui aller jusqu’au refus du sein. Et du côté de la maman, nourrir son bébé au lait est un supplice à cause de la douleur. Ce qui peut même aller jusqu’à faire des irritations sur le téton, production d’une petite quantité de lait, mamelon aplati et bleu voilà des symptômes qui peuvent laisser penser à un frein de langue. Mais il faut le dire lorsque le frein de langue n’empêche pas au bébé de téter que le bébé n’est pas victime d’une autre anomalie dû à ce frein il ne doit pas être coupé. A contrario si le frein empêche au bébé de bien téter il faut pratiquer une frénectomie c’est à dire couper le frein pour que l’enfant retrouve un usage normal de cet organe. Le frein peut-être visible à l’œil nu on parle du frein antérieur. Mais aussi invisible c’est à dire postérieur pour ce dernier cas il faut l’expertise d’un professionnel pour le détecter. Les causes des freins de langue sont de trois ordres à savoir: embryonnaire, génétique ou du mode de vie. Il faut le rappeler les freins de langue ne sont pas une urgence puisque l’on peut bien vivre avec surtout lorsqu’on est pas gêné par ce frein. La cinquantaine de participants présents lors de cet atelier de formation on pu apprendre comment venir venir à bout des restrictions occasionnées par les freins par des exercices tels que: le massage du menton, les étirements sur le bébé à plat ventre on étire légèrement sa tête en arrière. Toute chose qui peu améliorer de manière significative les tétés.
JWN III