Symposium médical sur le lupus «Ce qu’on sait de la maladie »
Scientifiques, sympathisants et lupiques étaient réunis hier pour un symposium à l’amphithéâtre 700 de la faculté de médecine.
Par : A.N
La journée mondiale de lupus se célèbre tous les 10 mai. Pour cette édition, l’association J’ai un Lupus Maladie Auto-immune (ALMAC) a tenu un symposium sur le thème « ce qu’on sait de lupus en 2023 » à l’amphithéâtre de la faculté de médecine de l’Université de Yaoundé I. Dans son mot introductif, le Prof Singwe Ngandeu, Rhumatologue et modérateur de cette conférence a planté le décor en présentant la maladie. Elle a insisté sur le fait qu’il ya une mauvaise connaissance de la maladie tant dans les familles que dans le corps médical.
Ensuite ce sont succédés les Docteurs Grâce Nkoro pour la présentation de l’atteinte cutanée, Maimouna Mahamat sur l’atteinte rénale et Jean Nkeck sur la prise en charge.
Rappelons que le lupus est un handicap visible et invisible car il provoque très souvent chez le patient un trouble musculo squelettique. Il se développe en réponse à des facteurs internes et externes au corps, qui peuvent être environnementaux, hormonaux ou génétiques. Ces facteurs varient d’un malade à un autre ; toute fois, la cause exacte du lupus n’est pas connue et son dépistage tardif arrive souvent le plus souvent quand les dégâts sont déjà irréversibles sur le physique et le mental du patient.
Les femmes sont les plus touchées et la prévalence mondiale en 2023 est de 43,7/ 100 000 personnes. L’âge moyen du diagnostic varie entre 25 et 45 ans. Bien qu’inconnue du public, cette conférence était une première. « Le sens du symposium aujourd’hui c’est de faire le plaidoyer pour que les autorités sanitaires puissent prendre en charge les frais inhérents aux examens de laboratoire qui sont très coûteux et la prise en charge médicamenteuse afin que les malades qui souffrent de lupus puissent retrouver le sourire », déclare le Prof. Singwe Ngandeu.