Etat civil : le Cameroun va vers l’informatisation
C’est l’un des objectifs de « l’Initiative Données pour la santé » (IDS) dont la cérémonie de lancement officiel a eu lieu ce lundi 18 janvier à Yaoundé
Alexandre Marie Yomo, le Directeur Général du Bureau national de l’Etat civil (Bunec) n’a pas raté l’occasion de remercier le Ministre de la Santé public pour le soutien dont ils bénéficient de la part de Manaouda Malachie. Aussi a-t-il chargé Louis Richard NJOCK, le SG du Minsanté, de bien vouloir dire toute sa sympathie au chef de ce département ministériel.
Mais au delà des civilités, il était question lors de cette cérémonie de faire l’état des lieux de l’état civil au Cameroun. Alexandre Marie Yomo, a donc ressorti les différentes tares qui caractérisent le système de l’état civil Camerounais. On retrouve en bonne place, l’insuffisance de personnel qualifié, le manque de coordination entre les acteurs de ce domaine, ou encore l’absence de l’informatisation, entre autres. « Vous savez que l’état civil du Cameroun connait plusieurs carences. Et la carence majeure est le manque d’interopérabilité entre les éléments du système de l’état civil au Cameroun », a posé le Directeur Général du Bunec.
Il est alors question pour « l’Initiative Données pour la santé », de parvenir, à terme, à la mise sur pied de l’informatisation de l’état civil au Cameroun. Cette opération, à en croire le Directeur général du Bunec, a pour but de procéder progressivement à l’informatisation des centres d’état civil. « Nous allons commencer par les centres principaux. Car vous savez bien qu’il y a encore des centre secondaires qui se trouvent dans des domiciles », a-t-il précisé avant de rassurer que les actes de ces centres secondaires seront acheminés vers les centres principaux pour informatisation.
« L’Initiative Données pour la santé » (IDS) propose alors une interopérabilité qui va mettre ensemble tous les domaines concernés. « A terme, la moindre modification portée dans les fichiers de la Cnps par exemple, aura des répercutions dans tous les autres domaines de l’état-civil », a encore fait savoir Alexandre Marie Yomo.
Alfred Epacka