Couverture Santé Universelle : la SUCAM présente le premier module du logiciel de gestion de mise en œuvre du projet.

L’entreprise en charge de l’implémentation de la CSU au Cameroun a présenté ce 17 Décembre 2020 dans la salle des conférences du ministère de la santé, les premières avancées de l’élaboration du logiciel dédié à la gestion de ce gigantesque projet. L’outil « complexe » qui comportera 23 modules n’en est qu’au 1er à savoir l’enrôlement. Une étape qui enregistre déjà plusieurs amendements de la partie publique (ministère de la santé) de ce partenariat.
Comment seront « enrôlés » les milliers de Camerounais candidat à la CSU, c’est à cette question que répondait ce 17 décembre les responsables de la SUCAM (société santé universelle Cameroun. SA). L’opérateur Coréen qui accompagne le Cameroun dans ce projet, a expliqué face au ministre de la santé publique cette étape indispensable du fonctionnement de la CSU. Une étape qui va permettre l’enregistrement et l’indentification de toutes les personnes qui bénéficieront de la couverture santé universelle. Ainsi donc selon le modèle de la sucam, plusieurs options seront offertes aux usagers à ce niveau. Il s’agit de l’enrôlement dans les centres CSU qui seront installés dans l’ensemble du territoire notamment dans les formations sanitaires, ou encore l’enrôlement via les équipes mobiles elles aussi déployées dès le début du projet dans les 10 régions du pays. « Le logiciel est très complexe parce qu’il regroupe l’ensemble des fonctionnalités qui pourront permettre la mise en œuvre de la CSU, il comporte, pas moins de 23 modules. Le principal présenté ce jour était l’enrôlement, parce que sans l’enrôlement et l’identification des personnes on ne pas avoir de base de données pour démarrer les opérations. Ensuite cette solution aura plusieurs types de fonctionnalités et devra permettre la prise en charge des soins en ayant en base de données l’ensemble des prestations qui constitueront le panier de soins, on pourra à partir de ce panier de soin, savoir quels sont les coûts de ces prestations et permettre donc à tous les camerounais qui seront porteurs de la carte CSU de pouvoir bénéficier de ces soins », a expliqué Mme Jacqueline Mekongo le Directeur Général de SUCAM
Comme pour les enrôlements connus jusqu’ici, le candidat à la CSU devra donc fournir un certain nombre d’informations civiles et biométriques pour être enregistré. Ce sont par exemple les noms et prénoms, le lieu et la date de naissance, des empreintes mais aussi selon le modèle la SUCAM la présentation d’une carte nationale d’identité, des informations sur l’employeur entre autres sont requis.
Recommandations
La réunion de présentation de ce 1er module du logiciel de mise en œuvre de la CSU, tenue en présence du ministre de la santé publique, de son secrétaire général, du secrétaire d’Etat auprès du minsante et de nombreux autres collaborateurs et représentations des institutions telles que l’OMS, a permis à ces derniers de faire plusieurs recommandations. L’on peut retenir entre autres : l’obligation d’inscrire les groupes sanguins sur les cartes CSU, la nécessité d’y inscrire les catégories (refugiés, indigents…), l’annulation des frais de délivrance de la carte CSU prévue par la SUCAM, la mise sur pied d’un groupe de travail permanent regroupant des personnels de la SUCAM et ceux du ministère de la santé pour veiller au respect du cahier de charge à chaque étape de l’avancement du projet.
Albertine BITJAGA