dim. Jan 19th, 2025

Sante mentale : « le village de l’amour de l’hôpital Jamot accueille plus de 100 nouveaux pensionnaires.

hopital jamot
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Ils sont tous issus d’une opération menée conjointement par le ministère de la santé publique et la mairie de ville de Yaoundé. Cette dernière vise à retirer de la rue les malades mentaux errants, afin de leur apporter une meilleure prise en charge médicale et sociale.

L’ambiance est particulière ce jeudi 24 février à l’hôpital général de Yaoundé, la formation sanitaire habituée à accueillir les personnes souffrant de déficiences mentales, connait cependant une atmosphère plus surchauffée ce matin. C’est que plus de 100 personnes atteintes de maladie mentale ont rejoint depuis plusieurs jours  le « village de l’amour », l’un des pavillons de la formation hospitalière. Ces hommes et femmes de pratiquement tous les âges attendent de recevoir ce matin  la distribution des médicaments et la ration alimentaire, des instants  « mouvementé» et souvent bruyants pour ces personnes qui vivent souvent dans leur réalité. Des bénévoles du ministère de la santé s’attèlent à mettre un peu d’ordre et à amener les plus bruyants à adopter une attitude plus calme pour la circonstance. «L’opération est lancée depuis Mai 2021, elle consiste à enlever toutes les personnes malades mentaux des rues et de les emmener ici où elles sont prisent en charge gratuitement », renseigne Frederick Andrienne Zintchem, le chef d’équipe des personnels de sensibilisation pour l’arrondissement de Yaoundé 1.  Ce jeudi justement le programme prévoit aussi une descente des équipes du ministère de la santé précisément celles de la direction de la santé mentale dans plusieurs quartier de la capitale dont le quartier Etoudi pour une sensibilisation. En effet l’opération de prise en charge des personnes atteintes de maladie mentale revêt surtout un grand volet sensibilisation « il faudrait que les familles s’impliquent pour la réinsertion de ces personnes, il faudrait qu’elles comprennent que ce ne sont pas des personnes inutiles, il est question à terme qu’elles regagnent leurs foyers »  ajoute Fredrerick A. Zintchem.  Pour la Directrice de la santé mentale du ministère de la santé publique, l’apport de tous les pans de la société est plus que jamais nécessaire pour la réussite de cette campagne  «  nous remercions  infiniment la mairie de ville de Yaoundé qui est seule jusqu’ici à prendre tout en charge dans cette campagne , c’est elle qui offre les médicaments que vous voyez et même la nourriture   , mais nous commençons à  être à l’étroit ici et nous avons besoin de beaucoup plus, il nous faut un autre site par exemple pour accueillir les malades, nous avons besoin de l’appui de tous » précise le Dr Menguene Laure.

Les faits sont devenus des clichés de notre société, des malades mentaux errants dans les artères des grandes villes souvent abandonnés par leurs familles n’émeuvent presque personnes et pourtant il suffit juste d’une bonne prise en charge pour que plusieurs soient « sauvés ». «  Cette campagne vise aussi à leur redonnée leur dignité, plusieurs qui sont arrivés ici, sont déjà retournés en famille et notre suivi se poursuit la bas. Comme tous les autres malades ils doivent juste être accompagnés au quotidien, leur rappelé de prendre les médicaments leur donner de l’attention … » explique M. Bela le chef service de la santé mentale.

Outre le renforcement des dons et des apports actuels, les équipes de la direction de la santé mentale du ministère de la Santé plaide aussi pour la campagne puisse être un jour érigée en programme, la problématique étant général dans les 10 régions du pays.

Albertine Bitjaga.

 

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