jeu. FĂ©v 13th, 2025

🔴 LES MOINS DE 50 ANS MENACÉS PAR LE CANCER DU COLORECTAL

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Le corps mĂ©dical s’alarme sur la hausse inquiĂ©tante du nombre de cas de cancer du colon chez les personnes de moins de 50 ans. Cette tumeur, qui affecte le gros intestin (cĂ´lon) et le rectum, est l’une de celles qui ont le plus d’impact sur la santĂ© et la qualitĂ© de vie des patients. Bien que le cancer colorectal soit plus frĂ©quent chez les personnes agĂ©es, il touche dĂ©sormais de plus en plus de jeunes adultes.

Ces dernières dĂ©cennies, une tendance a attirĂ© l’attention des experts, le cancer colorectal; le troisième cancer le plus frĂ©quent dans le monde chez les hommes et le deuxième chez les femmes, explique l’Organisation panamĂ©ricaine de la santĂ© (OPS).

Le cancer du colon touche chaque annĂ©e plus de 47 000 personnes et cause le decès de 17 000 personnes. L’Ă©tude note que l’incidence du cancer colorectal a augmentĂ© en AmĂ©rique latine et dans les CaraĂŻbes au cours des dernières dĂ©cennies, principalement en raison de « changements dĂ©mographiques tels que l’allongement de l’espĂ©rance de vie, l’Ă©volution des modes de vie et des habitudes alimentaires, ainsi que d’autres facteurs ».

La progression du cancer du colorectal

Le cancer colorectal est, par sa fréquence et sa gravité, un problème important de santé publique dans les pays développés à population vieillissante. Fréquents aussi bien chez l’homme que chez la femme, les cancers colorectaux sont en partie évitables car des facteurs de risque modifiables ont été identifiés : l’alcool, le surpoids, l’obésité, le tabac, l’alimentation, la sédentarité.
Cependant les modes de vie ne sont pas les seuls facteurs à prendre en compte, les chercheurs estiment que des facteurs génétiques héréditaires peuvent également influer sur le risque global.
Comme pour la plupart des cancers, l’âge est un facteur de risque important de cancer colorectal. Si l’on compare les chiffres actuels avec ceux d’il y a 30 ans, certaines Ă©tudes indiquent mĂŞme une augmentation de 70 % de l’incidence du cancer colorectal chez les jeunes patients. Les États-Unis, l’un des premiers pays Ă  avoir identifiĂ© le phĂ©nomène, l’âge minimum pour le dĂ©pistage des tumeurs colorectales a Ă©tĂ© abaissĂ© de 50 Ă  45 ans.

Le risque est également augmenté chez les personnes souffrant de maladies inflammatoires comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique en particulier si elles évoluent depuis plus de 10 ans.

L’évolution mondiale de la maladie

Dans certaines régions du monde, les cas de cancer colorectal sont restés relativement stables chez les personnes âgées, qui représentent encore proportionnellement la majorité des personnes touchées par la maladie. Mais ailleurs, notamment en Afrique en général et au Cameroun en particulier ont commencé à augmenter rapidement chez les patients de moins de 50 ans.

Le rapport statistique de l’American Cancer Society (ACS) sur le cancer publiĂ© en janvier indique que d’ici fin 2024, le cancer colorectal devrait ĂŞtre la première cause de dĂ©cès par cancer chez les hommes et la deuxième cause de dĂ©cès par cancer chez les femmes de moins de 50 ans.

L’activité physique protège de manière convaincante contre le cancer du côlon. D’autre part, une alimentation riche en fruits et légumes est associée à une diminution du risque de cancer colorectal avec un niveau de preuve probable. Au Cameroun, les cas de décès par Cancers du colon et du rectum ont atteint 569 ou 0.32% des décès totaux. Ce, alors que le pays enregistre en moyenne 15.000 nouveaux cas chaque année.

Pour rappel, au Cameroun en 2018, les cinq cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (20,8%), du col de l’utérus (14,9%), de la prostate (14,0%), du foie (6,1%) et le cancer colorectal (5,5%), selon l’estimation de l’incidence du cancer, mortalité et prévalence dans le monde publiée en 2018.

Leticia DE BILONG

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